Après l’accalmie, place aux mouvements. C’est en ces termes que nous pouvons résumer la dynamique actuelle de la STT (Synergie des travailleurs du Togo), après son retour social il ya quelques jours et ce, en tenant compte des résultats du Coordonnateur général de Synergy. Nadou Lawson Olokunlé et son adjoint, le professeur Ati Walla.
Reçu aujourd’hui par nos collègues de Victoire FM, une station de radio de Lomé, le professeur Ati Walla, basé sur l’observation de grèves sectorielles connues ces derniers temps, a montré « que les problèmes ne sont pas résolus, que le salaire est bas, que les conditions de travail Ce n’est pas bon et le climat est mauvais partout »». Pour l’occasion, il a fait le bilan de la dernière assemblée générale de la STT à Lomé dans les termes suivants: « Lors de la dernière assemblée générale, nous avons renvoyé les secrétaires généraux pour nous proposer une plate-forme commune qui comprendrait des revendications communes et des revendications sectorielles » » En tout état de cause, compte tenu de la situation actuelle des travailleurs togolais, Nadou Lawson et Ati Walla, qui ont entendu hier, ont clairement indiqué qu ‘ »il existe des problèmes qui doivent être résolus immédiatement et qui doivent être résolus d’ » à court et à moyen terme « » délice des travailleurs.
Le professeur Walla admet qu’il a toujours eu des discussions avec le gouvernement, mais il critique le fait que ces discussions ne soient pas suivies d’effets concrets sur l’avenir des travailleurs. Et à ce rythme, il a refusé de rassurer que la prochaine décision des camarades suite à la présentation vendredi prochain des revendications de la plate-forme commune pèse pour les mouvements. Existe-t-il une menace de grève qui pèse sur l’administration publique? Il a répondu par l’affirmative: « Si je dis le contraire, c’est une affaire de mauvaise foi, eu égard à la lecture que j’ai faite vendredi, je pense que nous connaîtrons des mouvements », a-t-il confié.
Déjà mardi sur Nana Fm, le coordinateur général de la STT a laissé entendre qu’ils ressentaient sérieusement le poids de la situation socio-politique actuelle dans leurs revendications. Ce qui jusqu’à présent bloque leurs actions, certains étant prêts à assimiler leurs mouvements et leurs revendications et même leur retour social au vent politique qui souffle sur le pays. Mais nous pouvons croire qu’ils sont maintenant prêts à partir et à subir le choc de ces critiques.
Quoi qu’il en soit, on peut en conclure que le gouvernement aura un grain social à broyer en plus du grain politique qu’il est déjà difficile de moudre. Bon à suivre!